04/04/2020
Les Tarzanides ...
... DEMAIN PEUT-ÊTRE
17:57 Publié dans Actualité, Blog, Montluçon, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzanides du grenier, bar-zing, ryal, coronavirus recommandations, confinement montluçon
30/03/2020
Tarzanides du grenier n° 417
Le confinement des familles rendu obligatoire pour aider à vaincre covid-19 amplifie dit-on les causes de conflits entre les deux sexes. Heureusement pour eux doc Jivaro et son épouse se comportent en maniaques dans chacun de leur domaine. La femme triture les ordinateurs endant que lui s'attarde parmi des désordres de journaux mais pas tous chargés de bandes dessinées. La preuve, ce magazine MATCH du 24 août 1939.
Dans un autre exemplaire, surprise ! tout un lot de photos imprimées dont quatre d'entre elles relatives à la signature du pacte entre communistes et nazis ... Staline, l'homme le plus aimé par la CGT, se tient en arrière plan, témoin historique.
MATCH, pas encore PARIS MATCH, éditait une bande dessinée d'origine américaine et d'abord parue dans le NEW YORKER : Le Petit Roi, son créateur humoristique ayant pour nom SOGLOW . De quoi se divertir brièvement dans une actualité qui annonçait un cataclysme planétaire finalement voulu par les politiciens de tout poil.
"Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts" nous avons tous appris ça, non ?
Doc Jivaro
17:17 Publié dans Actualité, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Politique, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le petit roi, soglow, match 1939, pacte soviéto-nazi, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, doc jivaro
24/03/2020
Tarzanides du grenier n° 415
Ma tête en restait à interroger ma cervelle : Quel sujet choisir pour t'aujourd'hui ? ... Lorsque ma TSF rescapée de 1950 annonça la nouvelle : UDERZO, le père d'Asterix vient de mourir.
Pour les jeunes de 1980, UDERZO n'était guère connu que comme le créateur en compagnie de Goscinny d'un petit gaulois "irréductible" capable de tenir en échec le stratège Jules César. Mais à la seule condition d'une tricherie : disposer d'une potion magique inconnue de l'armée romaine. Comme si pour les vieux de ma génération UDERZO n'était pas d'abord AL UDERZO, celui dont les dessins apparaissaient dans l'hebdomadaire O.K de grand format.
A ce moment là beaucoup des héros de la BD se présentaient auréolés de qualificatifs voire de superlatifs pour être pris au sérieux par notre enfance. Ils étaient invincibles, imbattables, invulnérables et, pour tout dire, surhumains jusqu'à en être éternels.
L'exemple ci-dessus date du 23 décembre 1948. Le journal illustré O.K se prétendait seul journal de huit pages capable d'offrir jusqu'à 10 bandes dessinées dans chacun de ses fascicules. Il oubliait toutefois de préciser que certaines d'entre elles ne comportaient qu'une seule bande de trois ou quatre toutes petites images.
BELLOY l'invulnérable tout en muscles herculéens ainsi que la jolie femme dotée de nichons avantageux incarnent très exactement les personnages qui serviront contre eux-mêmes à faire voter la loi de censure de juillet 1949 prétendument capable de protéger mon innocence déjà menacée par d'infernales licences.
Je n'oublie pas de rappeler que les "Éditions Hors Collection" de 2012 ont éditées deux gros volumes groupant, l'un de 1941 à 1951 et l'autre de 1951 à 1953 des travaux de AL UDERZO.
Doc Jivaro
16:54 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Faits-divers, Fanzine, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : uderzo, goscinny, asterix, obelix, journal o.k, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, doc jivaro, al uderzo, belloy l'invulnérable, abbé pihan, censure loi 1949
21/03/2020
Tarzanides du grenier n° 414
Un de nos voisins mis en quarantaine à cause de son âge à protesté auprès de ma femme et moi comme si nous étions responsables des restrictions imposées par la lutte contre le coronavirus : " Ça ne va pas tout ça ! c'est pire qu'au temps de la Gestapo ! Au moins quand les boches étaient chez nous, les théâtres, les cinémas, les salles de sport, les cafés restaient ouverts."
Le gaillard aurait pu ajouter que même les maisons closes n'étaient pas closes. "Les jours pairs, disait mon père, c'était pour le soldaten, les jours impairs pour le travailleur français".
COEURS VAILLANTS, journal illustré catholique réussit un tour de force inégalé pendant toute la durée de l'occupation militaire allemande du pays de l'Abbé Pierre et du Docteur Petiot : Être édité sous différents formats d'abord à Paris puis à Lyon et pratiquement sans discontinuité. Sans doute était ce dû à nombre de compliments plus ou moins directs à l'adresse du Maréchal Pétain ?
Devant vos yeux émerveillés, le numéro 1 du 3 janvier 1943. Il ne compte que quatre pages, deux en couleurs, deux en noir sur blanc. En bas de première page la Bédé signée de Hergé : LE CRABE AUX PINCES D'OR, nous rappelle que CŒURS VAILLANTS fut le premier journal français à publier les aventurlures de cet adolescent en pantalon de golf mais n'ayant jamais joué au golf. En quatrième page, on apprécie le talent de Marijac avec son SACHEM SANS PLUMES qui est comme le coup d'envoi de ce qui deviendra le "leitmotiv" indien du journal fameux COQ HARDI.
Oui cet exemplaire n° 1 de 1943 est en fort mauvais état de conservation et les autres numéros que Doc Jivaro détient de la même année sont tout autant perclus de partout. Ils lui viennent d'un ecclésiastique de la famille de son épouse, ce prêtre ayant commencé comme abbé à Commentry, ville voisine de Montluçon, puis achevait son parcours sacerdotal à Montmarault, lieu également proche de la ville dont Marx Dormoy fut le maire.
Doc Jivaro
17:02 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Montluçon, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coeur vaillant, le crabe aux pinces d'or, marijac, hergé, jacques coeur, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, doc jivaro
16/03/2020
Tarzanides du grenier n° 413
Tous les médias vous énumèrent les dangers du coronavirus afin de vous inciter à vous en protéger. Ce qui a pour effet de dispenser Doc Jivaro d'ajouter son grain de sel à tous les épices nécessaires à votre survie.
Les collectionneurs de BD ne sont généralement curieux des rééditions que pour s'amuser à chercher comment celles ci peuvent différer de l'original. Ci-après une image datée de janvier 1951 et extraite du magazine TARZAN, l'hebdomadaire record qui vendait, jusqu'à quelque trois cent mille exemplaires, de quoi s'attirer la jalousie de ses rivaux cellulars staliniens et presbytériens en soutane.
Le texte précise qu'il s'agit d'un arabe esclavagiste, lequel vient de faire le bon choix pour son harem : tout un groupe de jolies jeunes femmes africaines noires. Mais dans une réédition datée de 1956, l'image a été grossièrement modifiée de même que le récit l'accompagnant.
Vous avez compris : l'arabe n'est plus le méchant et non seulement il a disparu mais l'éditeur, dénué de toute honte, a remplacé le musulman par un personnage vaguement confectionné à la ressemblance d'un gaulois casqué : un celte donc. On était alors au tout début d'une guerre que des arabo-algériens financés par les communistes, entreprenaient contre une civilisation européenne que l'Islam ambitionne d'envahir depuis l'Espagne puis par l'extension d'un Empire Ottoman auquel, seule, la Première Guerre Mondiale mettra un coup d'arrêt.
Les numéros de TARZAN 225, 226 et 227 de janvier 1951 en France méritent d'être comparés à toutes les rééditions effectuées aux cours des décennies suivantes en ce qui concerne l'épisode pendant lequel le fils de Kala affronte des esclavagiste musulmans. Le droit de copie demeurant propriété DEL DUCA, la plus récente variante imprimée semble être celle de 1974 dans un des mensuels de la SAGÉDITION,numéroté 23.
Contrairement à l'illustration de la couverture représentant le roi de la jungle menaçant d'étrangler l'exploiteur Calumet, les pages intérieures présentent bien une des énièmes interprétations françaises de TARZAN en lutte contre les musulmans esclavagistes faiseurs d’eunuques noirs africains.
Doc Jivaro
16:49 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Media, Moeurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, sagédition, del duca, arabes esclavagistes, bob lubbers, celtes, empire ottoman, gaulois, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, doc jivaro
09/03/2020
Tarzanides du grenier n° 412
Hurler avec les louves d'un féminisme lesbien acharné à dépecer le très talentueux Polanski ET ressasser le danger international d'un vilain pas beau coronavirus, tout ça n'intéresse que peu Doc Jivaro. Il préfère sur le tard de sa vie rêver parmi ses souvenirs.
C'est dans le numéro 52 de Paris-Jeunes, année 1947 que recommencèrent les exploits d'un certain Fantôme du Bengale. En cette circonstance Paris Jeunes modifiait son titre l'allongeant mot à mot pour devenir :
Quelque cinq années plus tard, Emile Moreau, directeur de la publication, devait abandonner les aventurlures "américaines" du héros masqué dont l'anneau TOTENKOPF porté à la main droite déplaisait fortement au camarade Thorez Maurice. Ainsi la loi 49956 du 16 juillet 1949 fit-elle disparaître momentanément en France le mythe créé par Lee Falk et Ray Moore.
Quant à l'hebdomadaire PARIS JEUNES AVENTURES il subsista cahin-caha jusqu'à son numéro 44 de 1951, abandonnant sa place à PECOS BILL, le cavalier légendaire du Texas. Les aventurlures de celui-ci n'avaient pourtant débutées que modestement sur une demi-page du numéro 27 de l'année 1950.
PECOS BILL d’abord mensuel puis bi-mensuel mérita un vif succès auprès des gamins de mon âge et ne disparut qu'en 1957.
1957, l'année même ou j'agaçais mes parents en leur demandant d'accepter mon entrée dans une école de Beaux-Arts.
Doc Jivaro
18:32 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pecos bill, paris jeunes aventures, fantôme du bengale, lee falk, ray moore, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, doc jivaro